عبير البربرى (دانتيل)


عبير البربرى في حصة دانتيل

كيف تضعين كحل العين




Une blouse blouson habillee N36 (Taille 44N et 48N)


Souplement coulissée sur les hanches, elle a un très joli col ouvert et croisé sans boutonnage. Manches montées à poignets boutonnés.

Couvre-Lit



Couvre-Lit.jpg

Hizia N04 2012


Nouvelle collection
Karakous, Cafetans, Robes de soirées

Festival national de l'habit traditionnel



C'est mercredi qu'a eu lieu la clôture du Festival national de l'habit traditionnel, qui s'est tenu au Palais de la culture d'Annaba, du 23 au 31 juillet. Les tenues traditionnelles des différentes régions du pays ont été présentées sur deux niveaux du bâtimeent, où un public très nombreux était venu visiter les stands qui rivalisaient d'éclat et de couleurs.

Au rez-de-chaussée, l'exposition de superbes gandouras d'Annaba, qui jouent l'opulence avec les velours de toutes les couleurs, richement brodées de " fetla " et " medjboud ", serties de perles, aux différents motifs finement travaillés en " écailles de poisson ", " chebka ", passé plat, mettaient une touche de lumière sur les mannequins. Les kaftans de Blida au point de croix fait main, et les " abeyas " de Sidi Bel Abbes aux étoffes précieuses, rivalisaient d'éclat. M'Sila a présenté des gandouras en tissus somptueux et transparents nommés " benouar êchanta " aux larges manches echanerees jusqu'au coude, ouvertes sur des jupons assortis.

Véritables joyaux, les " karakous " algérois, entièrement brodés d'or, trônaient au-dessus des " serouals " " mdaouar ou chalka ", fente sur les côtés, côtoyant les robes de soirées à la peinture sur soie, avec des dessus d'organza assortis de pochettes brodées. Il soufflait comme un vent du désert sur les stands de Ouargla et de Touggourt avec une débauche de robes de laine blanche peignée, aux motifs berbères multicolores, au point " mouche ou jrida ", ou aux tons écru, marron ou noir, rehaussant l'éclat du blanc. Des gilets tissés et des " bekhnougs " noirs aux fines broderies rendaient ces modèles raffinés malgré la sobriété des étoffes.

L'éclat du printemps était rendu par les robes kabyles de soie chatoyante, ornées de " zig-zag " multi-colore au point de dentelle bouclette pour la robe ouahdia jaune vert et rouge, la brillance de la gandoura bouzguène, les motifs discrets de la tenue d'Azazga.

Le raffinement de la gandoura constantinoise aux " kmens " scintillants, dans les velours mauves, vert émeraude, bleu, grenat, travaillée dans les ors blanc ou jaune, rehaussait l'éclat des kaftans assortis, richement décorés.

Le " benouar " séttfien à la taille haute, élastique, s$us d£ larges volants repris dans la jupe, présentait des motifs kabyles de Beni Ouartilène et de Bougâa.

Les fameux kaftans oranais, coupés dans des tissus fluides, accrochant la lumière à la large ceinture, et finement brodés, offraient un tableau brillant, tableau de pastels aux côtés des gandouras et burnous de Aïn Defla et Khemis Miliana brodés au nabel sur " sousti " et au fil de soie, entièrement travaillé à la main.

Ce festival était un véritable bouquet de couleurs et lumières, au grand plaisir des visiteurs qui revenaient d'un voyage de l'Algérie profonde.

HAFIZA M. (Liberté vendredi 2 - samedi 3 août 2002)


Custom Search

Message le plus consulté de la semaine